Mandanda : «Pas de rivalité»

Sous le feu de la critique après une période de moindre performance, Steve Mandanda s'exprime longuement dans France-Football à paraître mardi alors qu'il est en balance avec Hugo Lloris pour garder le but de l'équipe de France contre l'Uruguay, mercredi à Saint-Denis. Le gardien marseillais (6 sélections, 9 buts concédés) reconnaît sa «sérieuse baisse de régime» ces dernières semaines sous le maillot de l'OM comme sous celui de la sélection. Mais, après un Marseille-Lorient qui a encore engagé sa responsabilité, il se considère comme le gardien n°1 des Bleus. Et repousse toute idée de rivalité avec le portier lyonnais. Morceaux choisis.

Les critiques qui accompagnent sa période de «moins bien». «C'est vrai que, durant le mois d'octobre, j'ai connu une sérieuse baisse de régime. Mais comme c'était les premières critiques de ma jeune carrière, j'avoue que ça m'a fait bizarre... On a beau avoir été prévenu, ce serait mentir de dire que cela ne fait rien. (...) J'ai juste compris, et fini par admettre, qu'après avoir été au taquet pendant presque onze moi, il était peut-être normal qu'à un moment ou l'autre je le paie un peu. Il faut faire le dos rond, laisser passer l'orage pour mieux se projeter vers les prochaines semaines.»

La hiérarchie des gardiens. «Oui (il se sent dans la peau d'un numéro 1), puisque j'ai disputé tous les matches après l'Euro (contre la Suède, l'Autriche, la Serbie, la Roumanie et la Tunisie). Mais je ne me sens pas pour autant installé à ce poste. Je ne vais pas commencer à me projeter. A ce poste, je crois de toute façon qu'il faut faire preuve d'une grosse humilité. A aucun moment je n'ai cru que c'était arrivé pour moi et que j'étais tout en haut. (A la question de savoir qui est le meilleur gardien après Grégory Coupet, qu'il plaçait en haut de la hiérarchie avant l'Euro) Je crois savoir, mais je ne le dirai pas... (rires)»

Sa rivalité avec Hugo Lloris. «En fait, cette rivalité nous fait un peu rire tous les deux, surtout que l'on nous en parle depuis que l'on est en Espoirs. Mais avec Hugo, on ne sera jamais en guerre l'un contre l'autre, ça m'étonnerait. Il nous arrive d'ailleurs de nous échanger des messages entre les convocations en équipe de France. On mène notre carrière chacun de son côté et on se retrouve avec plaisir chez les Bleus. Ce ne va pas être facile de nous transformer en rivaux qui se détestent... (rires)»

source : msn